anna rail BATIK
The word " batik" is Javanese in origin and comes from the word "titik" meaning “dot”. The technique is as old as the world… almost. As a matter of fact, many countries believe they invented this technique; however, according to history, it would seem that Indonesia with its Javanese batik was best known for the quality of this traditional painting technique. To support this fact, UNESCO inscribed Indonesian Batik on the Representative List of the Intangible Cultural Heritage of Humanity.
The techniques, symbolism and culture surrounding hand-dyed cotton and silk garments permeate the lives of Indonesians from birth to weddings, cultural events and funerals.
Some say that Batik is a form of art, others, a form of craft. While traditional Batik is associated to the textile industry, we now have a more contemporary use for this technique, on specialized paper. To put it simply, the technique consists of alternate layers of watercolor and hot wax. Personally, I prefer using Japanese paper such as kinwashi, ginwashi and unryu. The technique requires a substantial amount of planning as well as flexibility as the wax resists paint until the very end of the process. One must also be prepared to any eventuality as the painting (design) comes to life when the wax is removed at the very end. The “unveiling” is always a surprise: wax will have created a design of its own on top of your design! I personnally have deviated substantially from the traditional approach to Batik as I wished to express myself freely. Although I use permanent ink to "frame" my design, my style is mostly free hand to guarantee a whimsical twist to the final painting.
Batik is an art of patience without any doubt!
Sources : Wikipedia and The Batik Guild
Le mot "batik", d'origine javanaise, a la même racine que le mot titik, qui signifie « point ». La technique du Batik est vieille comme le monde… pratiquement. D’ailleurs, plusieurs pays s’en arrachent l’origine, mais il semblerait que cette forme de peinture traditionnelle sur textile atteint son apogée dans le batik javanais, le plus élaboré de tous et probablement le mieux connu. Pour appuyer ce fait, en 2009, l’ONESCO inscrivait le Batik indonésien sur sa Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Les techniques, le symbolisme et la culture qui sont associés au Batik indonésien sur du tissu en coton et soie teint à la main, jalonnent la vie des Indonésiens du début de leur existence jusqu’à leur mort que ce soit lors des baptêmes, mariages, événements artistiques ainsi que funérailles.
Certains diront que le Batik est une forme d’art, d’autre une forme d’artisanat. Alors que le Batik traditionnel est associé au monde du textile, aujourd’hui dans le monde de création contemporain, on retrouve la technique de base sur papiers spécialisés, entre autres. En langage simple, la technique consiste à alterner peinture à l’eau avec cire sur papier. Personnellement, j’utilise le papier japonais, soit le kinwashi, le ginwashi ou encore le unryu. La pratique du batik exige un exercice de planification avancé, car la cire appliquée résiste à la peinture et la protège jusqu’à la fin du processus; il s’agit aussi d’un exercice de flexibilité car au retrait de la cire, à la toute fin du processus, se dévoile sous nos yeux une peinture dans toute sa grandeur et avec toutes ses surprises! Dans son indépendance, la cire créera elle-même son design pour accompagner celui de l’artiste! En d’autres mots, il s’agit d’un art de patience et de minutie avec son lot de mystère jusqu’à la dernière minute!
Je dévie considérablement du Batik traditionnel dans ma pratique, car je préfère m'exprimer librement à travers cette technique. Tout en utilisant une encre permanente pour "encadrer" le sujet, je préfère laisser libre cours à mon intuition afin de garantir un effet fantaisiste à la fin du processus!
Les sources d’information : Wikipédia et The Batik Guild